Il y a toujours une petite appréhension quand Starz lance
une nouvelle série, parce que la chaine est capable de produire du très bon (Boss) ou bien des déceptions malgré un
gros potentiel (Camelot) voire même
des séries dont on ne sait pas vraiment quel est le but (Da Vinci’s Demons). Le fait que la chaîne ait du mal à créer des
hits est aussi problématique, car il est difficile de faire pleinement
confiance en une série quand on sait qu’elle risque très fortement de ne durer
que 2 saisons.
mercredi 11 juin 2014
lundi 10 mars 2014
[BILAN] Looking: Saison 1.
Looking a
commencé sa diffusion il y a 8 semaines, et a engendré rapidement une quantité insupportable
de discussions et de polémique sur internet des deux côtés de l’Atlantique. Il
y avait ceux qui reprochaient à la série d’être clichée et de montrer un côté
hyper-sexualisé de la communauté gay, et il y avait ceux qui trouvaient que la
série n’était pas assez « gay », dans le sens où elle n’affirmait pas
assez son appartenance à cette communauté, qu’elle était sans saveur dans cet
aspect.
samedi 25 janvier 2014
lundi 20 janvier 2014
[PILOT] Looking
LOOKING - CRÉE PAR MICHAEL LANNAN – ETATS-UNIS – HBO - TOUS LES DIMANCHES DEPUIS LE 19 JANVIER (LES LUNDIS SUR OCS CITY)
Ça fait presque
dix ans qu’une série majeure dont le cast est composé quasi-uniquement de
personnages homosexuels n’avait pas été diffusée à la télévision américaine. Il
y a bien eu quelques projets mineurs et passés quasiment inaperçus, comme DTLA
diffusée en 2012 sur la chaine Logo (chaine LGBT la plus importante aux USA),
mais depuis Queer as Folk, lancée par Showtime en 2000, rien de vraiment
relativement grand public. The New Normal
sur NBC avait un couple gay au centre de son intrigue mais la série ne traitait
pas vraiment d’homosexualité, et surtout ne s’intéressait pas à des personnages
auxquels on peut facilement s’identifier.
mardi 14 janvier 2014
[PILOT] True Detective
TRUE DETECTIVE - CRÉE PAR NIC PIZZOLATTO – ETATS-UNIS – HBO - TOUS LES DIMANCHES DEPUIS LE 12 JANVIER
Il y a
quelques jours on fêtait les 15 ans de la diffusion du pilot de The Sopranos sur HBO, une série (que je
n’ai toujours pas vu) qui est reconnue comme l’élément déclencheur de la
« Révolution du Câble » aux Etats-Unis (même si HBO avait déjà
produit des séries avant). On sait tous ce que cette révolution a apporté à la
télévision : des personnages ambivalents, des intrigues lentes et
contemplatives, pas de censure, des saison plus courtes etc. On a eu plusieurs
anti-héros au centre de séries dramatiques au cours de ces dernières années (Breaking Bad, The Shield, Dexter…),
puis ces derniers temps, c’est les femmes qui ont eu tendance à prendre leur
place au centre des séries du câble (Homeland,
Nurse Jackie, Shameless, Girls, voire même Orange
Is The New Black si on inclut Netflix). On a pu voir des femmes fortes mais
aussi remplies de défauts au centre de productions, un vent de fraicheur.
mercredi 18 septembre 2013
[PILOT] Sleepy Hollow
SLEEPY HOLLOW - CRÉE PAR ALEX KURTZMAN,
ROBERTO ORCI, PHILLIP ISCOVE, LEN WISEMAN – ETATS-UNIS – FOX - TOUS LES LUNDIS
DEPUIS LE 17 SEPTEMBRE
La saison télé
aux Etats-Unis commence officiellement la semaine prochaine, mais comme
souvent, une ou deux chaines tentent de lancer leurs nouveautés en avance, afin
de profiter de l’absence de concurrence. Cette année, Fox a été la première à dégainer, avec Sleepy Hollow, une série fantastique qui transpose la nouvelle de
Washington Irving en 2013. Au centre de l’intrigue, un soldat de la Guerre d’Indépendance,
Ichabod Crane (Tom Milson), qui se retrouve transporté en 2013 après s’être
fait tuer en pleine bataille par le Cavalier Sans Tête (qui en avait encore une
à l’époque), et le sheriff de Police, Abbie Mills (Nicole Beharie), récemment
promue après que son prédécesseur soit tué par le Cavalier. Deux des créateurs
nous ont déjà donné Fringe, ce qui
est plutôt un signe qu’on peut leur faire confiance.
Au début de l’épisode,
on voit Ichabod sortir de son sommeil de deux siècles et demi et marcher,
confus, sur une route de campagne brumeuse. Bien sûr, des véhicules passent à
toute vitesse et manquent de l’écraser. On voit ensuite la caméra dévoiler la
pancarte d’entrée de Sleepy Hollow, sur laquelle s’est posé il y a quelques
secondes un corbeau, sur fond de Sympathy
For The Devil des Rolling Stones. Autant de clichés en quelques en secondes
ne peuvent nous envoyer qu’un seul message : n’essayez pas trop de prendre
cette série au sérieux, vous risquez de ne pas y arriver. Ce genre d’ « œuvre »
fantastique purement divertissante nous arrive de façon quasi-annuelle, et parfois
dès le pilot ça marche (Once Upon a Time,
Grimm), parfois moins (Beauty and the
Beast). C’est pas un hasard si toutes ces séries tournent autour d’adaptations
modernes de contes classiques, les networks américains sont connus pour avoir
toujours plus ou moins tenté de répliquer le succès d’un autre.
Maintenant Sleepy Hollow a quelque chose de différent par rapport aux
autres, ici la structure procédurale que les autres ont choisi d’adapter (même
si elle n’a pas forcément été conservée après quelques épisodes) est moins
rigide, on a toujours une structure épisodique claire (on est pas devant True Blood), mais on sent qu’il va pas
falloir en rater un pour bien suivre. C’est assez appréciable de la part d’une
grande chaine comme Fox de tenter ce genre de pari, surtout dans une case
importante comme celle du Lundi (d’habitude les séries de « genre »,
on les met le Vendredi, les attentes y sont moins hautes). Rien ne dit que Sleepy Hollow va y rester longtemps,
mais les audiences sont pour l’instant bonnes, donc c’est encourageant, et ça
prouve peut-être aux networks qu’il n’y a pas que les cop shows dans la vie
(encore une fois, on verra dans plusieurs semaines si c’est vrai ou pas).
Donc certes, Sleepy Hollow n’a rien d’originale,
probablement tous les thèmes qu’elle touche (surnaturel, conspirations, flic qui
va croire et défendre le « taré » contre l’institution) ont déjà été
exploités, la musique est ultra clichée et on a l’impression de l’avoir déjà
entendue milles fois, mais elle ne prétend pas non plus être plus que ce qu’elle
est. C’est fun, c’est parfois drôle, les personnages sont sympathiques. La
série a même quelques vraies qualités : le cast est ethniquement diverse,
le personnage principal est une femme noire (ce qui donne lieu à un dialogue
amusant avec Ichabod sur l’abolition de l’esclavage). Reste à savoir si les
scénaristes réussiront à maintenir ce niveau de qualité (relatif) assez
longtemps pour en faire un bon divertissement, ou si on atteindra bientôt des
niveaux embarrassants de médiocrité et de manque s’inspiration.
NOTE :
7/10.
mardi 9 avril 2013
[PILOT] Top Of The Lake
TOP OF THE LAKE - CRÉE PAR JANE CAMPION ET
GERARD LEE – AUSTRALIE / ROYAUME-UNI / ETATS-UNIS – SUNDANCE CHANNEL / BBC TWO
/ UKTV - TOUS LES LUNDIS DEPUIS LE 18 MARS
La
réalisatrice et scénariste Oscarisée Jane Campion fait son retour à la
télévision (depuis 1985) avec cette
mini-série coproduite par l’Australie, le Royaume-Uni et les Etats-Unis, où
elle a été diffusée en premier. Top Of The Lake est bien une
mini-série, en sept épisodes, il ne faut donc pas prendre ce premier épisode
comme un pilot, mais comme la première heure d’un film qui en dure sept (ouch).
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